L'univers a besoin d'anéantissement pour se reproduire.

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“ Deux ans ans après, suite de Le Prédateur et la proie.. Entre autres. ” - lundi 09 octobre 2017 05:35

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Jeff, 26 ans

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#Posté le vendredi 13 juillet 2012 09:28

Modifié le lundi 13 mars 2017 14:39

Les souvenirs. Ils sont comme un anaconda. Lorsqu'ils vous entourent vous savez qu'il est déjà trop tard. Ils sont l'un comme l'autre. Il vous serre, compresse votre cage thoracique et à terme vous empêche de respirer. Plus vous y penserez, et plus il vous serrera, comprimera vos poumons, les broiera plus facilement que l'on peut briser un verre. Comme vos os, votre coeur. Et il n'y a pas le moindre espoir de s'extirper de cette emprise étouffante. L'anaconda vous regardera fièrement dans les yeux alors qu'il s'apprête à ne faire qu'une seule bouchée de votre tête, avant de savourer votre corps entier. Et vous serez paralysé sans aucun espoir de rédemption enroulé autour de vous. Vous voudriez penser à autre chose, pour avoir une mort plus douce. Mais vous savez bien que c'est impossible. La douleur est si forte. La seule différence entre l'un et l'autre, c'est qu'avec le reptile à la fin vous mourrez. Le souvenir lui, il reste. Il peut s'en aller mais finit inlassablement par revenir, encore et encore. La mort paraît plus salvatrice qu'un souvenir qui peut se montrer destructeur.

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#Posté le mardi 01 septembre 2015 09:30

Vie Volée (Part I)

Et lorsqu'il te fait l'amour,
Lorsqu'à ton plaisir il devient sourd,
Lorsqu'avec toi simplement il joue,
Comme un simple film qu'on loue.

Et lorsqu'en toi il jouit,
Et lorsque ton corps inerte gît,
Et lorsqu'enfin tu cries,

Pour qu'il s'arrête sans répit.

Et lorsque de ton corps il se lasse,
Et lorsqu'en toi tous ces souvenirs s'amassent,
Et lorsqu'il te traite comme une simple pétasse,
Toi tu attends simplement que ce mauvais moment passe.

Et lorsque de lui tu es prisonnière,
Et lorsque ton corps il lacère,
Et lorsque ta gorge il serre,
Tu n'imaginais pas cet enfer.

Et lorsque ton corps est en lambeau,
Lorsqu'il ne t'as laissé comme seul cadeau,
En souvenir indélébile ce lourd fardeau,
Ce corps cicatrisé de face comme de dos.

Demain plus de nouveau calvaire,
Mais faudra vivre avec ça,
Demain à chaque fois que tu reprendras de l'air,

Tu imagineras qu'il peut être là.

Tu as trop peur de lui pour agir,
Tu as bien trop peur qu'à son tour il veuille te punir,
Dieu sait que t'as envie de fuir,
Ou pire, qui sait d'en finir.

Et lorsque tu rencontres une femme bafouée,
Par la main d'un homme baffée,
Tu la regardes sans pouvoir t'en aller,
Si elle part c'est un corps sans âme qui va s'envoler.

Et lorsque finalement tu t'oublies,
Et lorsque tu te bats pour autrui,
Tu oublies cet homme qui t'as pris pour une truie,
Dans le combat d'une autre tu retrouves ta nouvelle vie.

4 | 2

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#Posté le vendredi 10 juillet 2015 05:42

Vie Volée (Part II)

Et lorsque tu lui fais l'amour,
Qu'à son plaisir tu es devenu sourd,
Avec elle tu joues,
Comme un simple film qu'on loue.

Et en elle tu jouit,
Et son corps inerte gît,
Et lorsqu'elle cries,
Parce que cela suffit..

Alors tu n'en as que faire,
Te vider, voilà à quoi elle te sert,
Tu la saisis de ta poigne de fer,
Elle devient un déchet qu'on jette en mer.

Toi, tout ça tu l'ignores,
Tu t'en fous après tout t'es le plus fort,
A quoi bon penser à son sort?
Elle est prisonnière, au fond c'est toi qui est mort.

Regarde ce corps en lambeaux,
A cause de toi elle est en morceaux
Regarde la bien comme il faut !
Pris de stupeur, tu n'as plus aucun mots.

Tu regrettes tout ce qui vient de se passer,

Et tu sais que ça te hantera ce passé,
Tu l'as baisé jusqu'à en avoir assez,
Maintenant toutes ces images en toi se sont tassées.

Tu vas devoir vivre avec, toutes ces images.
Les semaines, les mois passent et t'as toujours cette rage,
Tu es devenu vieux malgré ton jeune âge,
C'est devenu difficile de tourner la page.

Du temps a passé, mais tu y penses encore,
Elle a fini par oublié, mais que faire alors?
Plus aucune boussole, ce soir tu as perdu le nord,
A la tombée de la nuit tu seras mort.

Une dernière bouteille de bière,
Tu repenses une dernière fois à hier,
Une dernière lettre, pour expliquer ce dont tu n'es pas fier,
Une nouvelle place dans un cimetière..

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#Posté le samedi 11 juillet 2015 08:53

Repos Éternel (Part II)

Je suis retourné dans ces prés, on était en hiver.
Aujourd'hui, plus question de paradis ou d'enfer.
Les fleurs, naguère rouges sang, blanc cendres,
Ombre de neige en ce mois de Décembre.

Pas de froid en ce crépuscule.
Mais où sont donc ces boutons qui au printemps pullulent?
Pas non plus âmes qui me bousculent.
Une fragrance de fin en majuscule.

J'observai et constatai vite le néant de ma solitude,
Je levai les yeux au ciel. Ni soleil, ni lune,
M'asseyant, je voulus coucher quelques mots hors ma plume,
Décrivant ce paysage au gout d'amertume.

Je compris qu'il ne faudrait que quelques jours, mois,
Pour me fondre au reste, un simple cadavre,
Et je sus qu'à mon départ, rien ne subsistera de moi ,
Que ces quelques mots macabres.

1 | 1

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#Posté le jeudi 11 juin 2015 11:04

Repos Éternel (Part I)

On dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions,
Je dois me trouver dans le jardin d'Eden.
J'ai voulu cueillir une de ses plantations,
Mais aucune fleur ne me paraissait saine.

Je me suis baladé au milieu de tous ces champs,
Je comptais toutes ces fleurs par mille et par cent,
Elles avaient toutes la couleur du sang,
Puis j'ai compris, c'était qu'une question de temps,

Avant de m'essayer
A en devenir le jardinier.
Car les fleurs du mal ne croissent pas d'elles-mêmes,
Cultivées par l'Homme et sa haine,

Alors j'ai marché et marché dans ces prés fleuris,
Là où se reposent les cœurs meurtris.
J'ai observé autour de moi et j'ai tout appris.
Les anciens ont fait de mauvais choix, tous les ont repris

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#Posté le jeudi 11 juin 2015 11:02

Vie Déchirée

T'as bousillé mon enfance,
Me briser, voilà à quoi tu penses,
Marché sur mes rêves avec véhémence,
Dans ce début de vie, dans quoi je me lance?

J'suis devenu ado,

J'ai commencé à me noyer dans les maux,
J'ai découvert le sens des mots,
Découvert que tout chez toi est faux !

Je commence à devenir un homme,
Dans l'quel est encore enfermé ce môme,
Tu l'en as emprisonné en somme,
Pour ces durs souvenirs il n'y a aucune gomme..

Aujourd'hui j'essaie,
D'oublier le passé,
Mais toi, t'en as jamais assez !
Avec tout ça, moi j'suis rincé..

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#Posté le jeudi 21 mai 2015 13:06

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